Blow Up – Parallel Worlds

Due personaggi noti per un’antica militanza nel movimento free anni ’60. Il primo è stato contrabbassista al fianco di giganti come Cecil Taylor, Albert Ayler, Sun Ra e Archie Shepp. Il secondo un pianista legato alla medesima scena e a quasi gli stessi grandi musicisti, inclusa un’ampia militanza in terra olandese accanto a nomi quali Maarten Altena e Willem Breuker. Ora Silva e Greene si ritrovano per dar vita a questa lunga session per sintetizzatori improvvisati. La trama che si struttura a partire da una strumentazione molto analogica – o comunque che fa di tutto per sembrarlo diventa un vero e proprio magma gommoso che scoppietta e rimbalza per oltre un’ora di musica davvero singolare. Una lunga suite assolutamente pomposa, dal titolo Indiane of the Americans Suite, si ammanta di scelte timbriche kitsch che recuperano, saturando completamente il panorama sonoro, un gusto vintage orientato con decisione ai vecchi sintetizzatori e a quel mondo elettronico fatto di filtraggi e modulazioni d’onda. Esperimento interessante e certamente riuscito se non fosse per un eccesso di densità e di durata che mettono a dura prova l’ascoltatore (concentrato o meno).Due personaggi noti per un’antica militanza nel movimento free anni ’60. Il primo è stato contrabbassista al fianco di giganti come Cecil Taylor, Albert Ayler, Sun Ra e Archie Shepp. Il secondo un pianista legato alla medesima scena e a quasi gli stessi grandi musicisti, inclusa un’ampia militanza in terra olandese accanto a nomi quali Maarten Altena e Willem Breuker. Ora Silva e Greene si ritrovano per dar vita a questa lunga session per sintetizzatori improvvisati. La trama che si struttura a partire da una strumentazione molto analogica – o comunque che fa di tutto per sembrarlo diventa un vero e proprio magma gommoso che scoppietta e rimbalza per oltre un’ora di musica davvero singolare. Una lunga suite assolutamente pomposa, dal titolo Indiane of the Americans Suite, si ammanta di scelte timbriche kitsch che recuperano, saturando completamente il panorama sonoro, un gusto vintage orientato con decisione ai vecchi sintetizzatori e a quel mondo elettronico fatto di filtraggi e modulazioni d’onda. Esperimento interessante e certamente riuscito se non fosse per un eccesso di densità e di durata che mettono a dura prova l’ascoltatore (concentrato o meno).

rotcodzzaj.com – Parallel Worlds

The improvs on this masterpiece 6-song set could very well have accompanied the latest sci-fi flick quite nicely.  Burton writes in the liners that he and Alan have (what some folks call) “dated” electronics… but as you listen to the opener, “North American Indian Reflections“, you’ll realize immediately that the work they’re doing is timeless!  You won’t soon purge these tracks from your “strange” playlist – & that’s especially true on the elegant closer (my favorite on the CD, without doubt), “String Beings“… this monster demonstrates the total talent of this duo, without scaring the listener off… flawlessly executed and strongly pleasant to listen to.  For those who pursue excellence in improvisation, this comes MOST HIGHLY RECOMMENDED!  “EQ” (energy quotient) rating is 4.99.The improvs on this masterpiece 6-song set could very well have accompanied the latest sci-fi flick quite nicely.  Burton writes in the liners that he and Alan have (what some folks call) “dated” electronics… but as you listen to the opener, “North American Indian Reflections“, you’ll realize immediately that the work they’re doing is timeless!  You won’t soon purge these tracks from your “strange” playlist – & that’s especially true on the elegant closer (my favorite on the CD, without doubt), “String Beings“… this monster demonstrates the total talent of this duo, without scaring the listener off… flawlessly executed and strongly pleasant to listen to.  For those who pursue excellence in improvisation, this comes MOST HIGHLY RECOMMENDED!  “EQ” (energy quotient) rating is 4.99.

Jean Michel Vanschouwburg – Parallel Worlds

Parallel Worlds , Transition, Axon etc.. depuis toujours les improvisateurs tentent avec un mot – titre de suggérer un aspect de leur musique, un état d’esprit, la métamorphose de l’action qui dépasse la pensée dans les sons etc… Alan Silva et Burton Greene sont parmi les tous premiers pionniers de l’improvisation totale dès 1963 avec leur Free Form Improvisation Ensemble. Le mot improvisation est donc souligné et revendiqué. Historiquement donc, AVANT Derek Bailey , John Stevens, AMM, Fred Van Hove, Barre Phillips etc… Il faut retracer le travail sonique complètement OUT de Silva à la contrebasse avec l’archet chez Cecil Taylor. On peut s’en rendre compte dans le DVD « Les Grandes Répétitions », un film réalisé pour l’ORTF. Alan et Burton jouèrent par la suite en duo acoustique contrebasse et piano ; les voici en tout électronique.
Et donc Parallel Worlds, titre choisi par deux improvisateurs en connaissance de cause et qui signifie peut-être qu’ils créent collectivement en se référant à un univers personnel distinct et que, sans doute, celui-ci a évolué et s’exprime dans la différence. Pourtant, l’auditeur de ces improvisations à quatre mains aux synthétiseurs et claviers électroniques aura bien du mal à distinguer A de B, tant leur connivence est totale. Parallel Worldsserait alors une référence au chamanisme où la croyance en un univers sur-réel des esprits qui cohabite avec celui tangible de la vie humaine ? En effet, les trois premiers morceaux sont regroupés dans une Indians of the Americas Suite. Ces deux artistes ont leurs racines dans la musique afro-américaine et l’héritage culturel des natifs amérindiens dans l’évolution de celle-ci est aussi cruciale que méconnue. Parallel Worlds est un univers sonique métamorphique où les rythmes « libérés » s’expriment dans un chassé-croisé de contrepoints, de pulsations, de relances centripètes et de convergences… Les musiques électroniques envahissent d’année en année l’espace des musiques vivantes, mais peu atteignent cette profondeur. On aurait tort de sous-estimer le travail de Silva au synthé, leTradition Trio avec Roger Turner et Johannes Bauer a atteint des occurrences inespérées. Leur cd In Situ contient des moments extraordinaires. On découvre à travers ces mondes parallèles la poursuite de cette quête. Greene et Silva s’expriment ici au sommet de leur art. Parallel Worlds , Transition, Axon etc.. depuis toujours les improvisateurs tentent avec un mot – titre de suggérer un aspect de leur musique, un état d’esprit, la métamorphose de l’action qui dépasse la pensée dans les sons etc… Alan Silva et Burton Greene sont parmi les tous premiers pionniers de l’improvisation totale dès 1963 avec leur Free Form Improvisation Ensemble. Le mot improvisation est donc souligné et revendiqué. Historiquement donc, AVANT Derek Bailey , John Stevens, AMM, Fred Van Hove, Barre Phillips etc… Il faut retracer le travail sonique complètement OUT de Silva à la contrebasse avec l’archet chez Cecil Taylor. On peut s’en rendre compte dans le DVD « Les Grandes Répétitions », un film réalisé pour l’ORTF. Alan et Burton jouèrent par la suite en duo acoustique contrebasse et piano ; les voici en tout électronique.
Et donc Parallel Worlds, titre choisi par deux improvisateurs en connaissance de cause et qui signifie peut-être qu’ils créent collectivement en se référant à un univers personnel distinct et que, sans doute, celui-ci a évolué et s’exprime dans la différence. Pourtant, l’auditeur de ces improvisations à quatre mains aux synthétiseurs et claviers électroniques aura bien du mal à distinguer A de B, tant leur connivence est totale. Parallel Worldsserait alors une référence au chamanisme où la croyance en un univers sur-réel des esprits qui cohabite avec celui tangible de la vie humaine ? En effet, les trois premiers morceaux sont regroupés dans une Indians of the Americas Suite. Ces deux artistes ont leurs racines dans la musique afro-américaine et l’héritage culturel des natifs amérindiens dans l’évolution de celle-ci est aussi cruciale que méconnue. Parallel Worlds est un univers sonique métamorphique où les rythmes « libérés » s’expriment dans un chassé-croisé de contrepoints, de pulsations, de relances centripètes et de convergences… Les musiques électroniques envahissent d’année en année l’espace des musiques vivantes, mais peu atteignent cette profondeur. On aurait tort de sous-estimer le travail de Silva au synthé, leTradition Trio avec Roger Turner et Johannes Bauer a atteint des occurrences inespérées. Leur cd In Situ contient des moments extraordinaires. On découvre à travers ces mondes parallèles la poursuite de cette quête. Greene et Silva s’expriment ici au sommet de leur art.

Musica Da Cucina – relics-controsuoni.blogspot.com

Ripercorrere il 28 novembre 1970.
Quanta importanza nello spolverare le date.
L' anno andava per chiudersi e aveva già visto marchiare le pagine più intense della storia del rock: i Genesis incontrarono Gabriel e sciolsero nell' acido i legami con il blues, i Black Sabbathentrarono dalle porte del music business senza trovarne più 
l'uscita, David Bowie partorì l' immortale uomo che vendette il Mondo e Jimi Hendrix e Janis Joplin ci salutarono, abbandonandosi alle loro ultime, fatali esperienze.
28 novembre 1970.
Il tiranno Waters, non pago di aver prodotto con i propri compagni un accessorio immancabile per le discoteche della storia di mezzo Mondo, dal titolo di Atom Heart Mother, con l'amico Ron Geesin diede alla luce un secondo lavoro nello stesso anno, intitolato Music from “The body”.
Era il risultato di musica concertata con i campionamenti di vari rumori organici, la ricerca delle potenzialità del suono espresso fuori dalle convenzioni.
Almeno nella base degli intenti, troviamo un denominatore comune con il progetto Musica da cucina.
Se il lavoro ha un difetto è il titolo stesso: rompe qualsiasi dubbio sull' origine dei suoni che si innervano nella stesura delle dodici tracce.

Ed anche l' unica foto del booklet interno svela senza ombre la natura del disco, trovando l' autoreFabio Bonelli sotto un albero adornato da forchette, mestoli e cucchiai, afferrando un coperchio in mano e trascurando una Stratocaster sul prato, in secondo piano.
Un quadro che indica quali attrezzi la fanno da padrone nel lavoro.
E così via con una parata di elaborazioni di grattugie come nell' apertura coperta da Arigna, voci camuffate dalla carta stagnola di Elvira e Amelia, colpi di imbuti in The rest song e chitarre suonate con coltelli nella conclusiva Pasta madre.
E se tutto ciò può sembrare ancora poco, l'elenco comprende ancora uno sbattiuova amplificato, glockenspiel di cucchiai, una stufa a legna e coppette porta gelato.
La fomula più strettamente musicale ha un taglio decisamente intimista, dando largo spazio alle strutture strumentali (appena tre i brani supportati da testo) e dando l' opportunità a strumenti non elettrici, come pianoforte, clarinetto, armonica e banjo.
Difficile aggiungere di più: Musica da cucina andrebbe ascoltato solo per il lavoro di ricerca svolto da Fabio Bonelli con quelli che sono gli utensili quotidiani, che mai si immaginerebbero impiegati in simili fini.E' ovviamente un disco fuori dal comune, tanto quanto lo fu il suo predecessore del 2007, dove si premia l' espressività della musica percussiva anche da un aspetto primitivo dell' ambito.
Questo è quanto servito a tavola da Musica da cucina.
28 novembre 1970.
Guardando a date lontane si trovano le origini.
Mettendo un po' più a fuoco si arriva al 14 marzo del 1963: un giovane italoamericano di Baltimora si presenta in un popolare talk show statunitense, facendosi immortalare durante una personalissima esibizione di musica sprigionata da due biciclette. Solo un ricordo e un sorriso...

Ripercorrere il 28 novembre 1970.
Quanta importanza nello spolverare le date.
L' anno andava per chiudersi e aveva già visto marchiare le pagine più intense della storia del rock: i Genesis incontrarono Gabriel e sciolsero nell' acido i legami con il blues, i Black Sabbathentrarono dalle porte del music business senza trovarne più 
l'uscita, David Bowie partorì l' immortale uomo che vendette il Mondo e Jimi Hendrix e Janis Joplin ci salutarono, abbandonandosi alle loro ultime, fatali esperienze.
28 novembre 1970.
Il tiranno Waters, non pago di aver prodotto con i propri compagni un accessorio immancabile per le discoteche della storia di mezzo Mondo, dal titolo di Atom Heart Mother, con l'amico Ron Geesin diede alla luce un secondo lavoro nello stesso anno, intitolato Music from “The body”.
Era il risultato di musica concertata con i campionamenti di vari rumori organici, la ricerca delle potenzialità del suono espresso fuori dalle convenzioni.
Almeno nella base degli intenti, troviamo un denominatore comune con il progetto Musica da cucina.
Se il lavoro ha un difetto è il titolo stesso: rompe qualsiasi dubbio sull' origine dei suoni che si innervano nella stesura delle dodici tracce.

Ed anche l' unica foto del booklet interno svela senza ombre la natura del disco, trovando l' autoreFabio Bonelli sotto un albero adornato da forchette, mestoli e cucchiai, afferrando un coperchio in mano e trascurando una Stratocaster sul prato, in secondo piano.
Un quadro che indica quali attrezzi la fanno da padrone nel lavoro.
E così via con una parata di elaborazioni di grattugie come nell' apertura coperta da Arigna, voci camuffate dalla carta stagnola di Elvira e Amelia, colpi di imbuti in The rest song e chitarre suonate con coltelli nella conclusiva Pasta madre.
E se tutto ciò può sembrare ancora poco, l'elenco comprende ancora uno sbattiuova amplificato, glockenspiel di cucchiai, una stufa a legna e coppette porta gelato.
La fomula più strettamente musicale ha un taglio decisamente intimista, dando largo spazio alle strutture strumentali (appena tre i brani supportati da testo) e dando l' opportunità a strumenti non elettrici, come pianoforte, clarinetto, armonica e banjo.
Difficile aggiungere di più: Musica da cucina andrebbe ascoltato solo per il lavoro di ricerca svolto da Fabio Bonelli con quelli che sono gli utensili quotidiani, che mai si immaginerebbero impiegati in simili fini.E' ovviamente un disco fuori dal comune, tanto quanto lo fu il suo predecessore del 2007, dove si premia l' espressività della musica percussiva anche da un aspetto primitivo dell' ambito.
Questo è quanto servito a tavola da Musica da cucina.
28 novembre 1970.
Guardando a date lontane si trovano le origini.
Mettendo un po' più a fuoco si arriva al 14 marzo del 1963: un giovane italoamericano di Baltimora si presenta in un popolare talk show statunitense, facendosi immortalare durante una personalissima esibizione di musica sprigionata da due biciclette. Solo un ricordo e un sorriso...

Musica Da Cucina – thegreatmixtape.wordpress.com

Stasera sono un po’ stanca. Ho voglia di stare al caldo, riposare il corpo e la mente. Ho voglia della mia casa e dei suoi rumori, della mia cucina, piccola e accogliente, e dei suoi suoni. Scelgo la colonna sonora più adatta per questo stato d’animo, a metà tra il sogno e la veglia. Il secondo album del progetto Musica da Cucina (Fabio Bonelli) è quello che ci vuole. La morbidezza melodica di questo stralunato folk-pop mi avvolge come una coperta, mentre mi lascio rapire dai suoni concreti che vengono dal tavolo apparecchiato. La familiarità con alcuni strumenti, come chitarra e pianoforte, e con le voci umane, si sovrappone alla familiarità con gli oggetti della cucina che diventano altri strumenti, dalla valenza sonora meno scontata e spesso inaspettata. Un glockenspiel fatto di cucchiaini, il bollitore che fischia, le posate sfregate e le pentole percosse, l’acqua che bolle… Tutto ci rassicura e insieme ci sorprende. Un disco intimo e delicato, che ci fa chiudere gli occhi e ci trasporta in un mondo fuori dal caos della città e dai ritmi frenetici delle nostre giornate, che ci parla delle cose semplici, della terra e delle montagne, di quello che c’era prima di noi e un po’ anche di quello che verrà dopo di noi, in un’infinita catena di madri e figlie.Stasera sono un po’ stanca. Ho voglia di stare al caldo, riposare il corpo e la mente. Ho voglia della mia casa e dei suoi rumori, della mia cucina, piccola e accogliente, e dei suoi suoni. Scelgo la colonna sonora più adatta per questo stato d’animo, a metà tra il sogno e la veglia. Il secondo album del progetto Musica da Cucina (Fabio Bonelli) è quello che ci vuole. La morbidezza melodica di questo stralunato folk-pop mi avvolge come una coperta, mentre mi lascio rapire dai suoni concreti che vengono dal tavolo apparecchiato. La familiarità con alcuni strumenti, come chitarra e pianoforte, e con le voci umane, si sovrappone alla familiarità con gli oggetti della cucina che diventano altri strumenti, dalla valenza sonora meno scontata e spesso inaspettata. Un glockenspiel fatto di cucchiaini, il bollitore che fischia, le posate sfregate e le pentole percosse, l’acqua che bolle… Tutto ci rassicura e insieme ci sorprende. Un disco intimo e delicato, che ci fa chiudere gli occhi e ci trasporta in un mondo fuori dal caos della città e dai ritmi frenetici delle nostre giornate, che ci parla delle cose semplici, della terra e delle montagne, di quello che c’era prima di noi e un po’ anche di quello che verrà dopo di noi, in un’infinita catena di madri e figlie.

Musica Da Cucina – rockit.it

Snuf. Tin. Pam. La sinfonia dei cuochi. O più semplicemente di chi in cucina si diletta a far passare il tempo tra chiacchiere, un caffè, una ricetta semplice. Basta posare il gomito sul tavolo ancora apparecchiato, guardare il silenzio degli avanzi, ripensare a quella cena quando hai rovesciato il tuo bicchiere di vino sui miei pantaloni nuovi, e io ho soltanto riso forte, perché mi piacevi. Certi modi di fare sono sempre gli stessi: il dolce sottofondo dell’acqua che si scalda piano, il vapore che sale sulle pareti, sulle fotografie appese vicino alla caldaia, sui nostri cuori stesi accanto al termosifone, e io che tento inutilmente di mettere ordine dove ordine non c’è mai stato.

Queste canzoni sono bolle che salgono lentamente in superficie fino a scomparire, sbuffi di teiere mentre una tazza rischia di cadere, vetrofanie in una stanza che non vuol perdere il sapore di famiglia, il tepore di un abbraccio che ti accoglie quando torni e hai i piedi bagnati, e gli occhi umidi, e il sangue che scorre più veloce per dirti qualcosa di importante che tu forse già sai. Non so se sia postrocknouvelle cuisine, avanguardia di chi sta dietro ai fornelli: forse solo i pensieri di chi aspetta su una sedia a dondolo, e si muove piano, e ti ama mentre fai le cose di sempre; so che c’è un incanto che non va spezzato, c’è qualcosa che ti rende più leggero ed è la musica, c’è che i contorni sembrano svanire come in un sogno, e tutto è più facile, e sereno.

Quello che quotidianamente appare come rumore diventa armonia su cui costruire minuti sussurrati, la base dei tuoi momenti intimi, siano di commozione o di gioia appena accennata, siano pure di rabbia contenuta che non esplode e passa presto, prendendo coscienza delle piccole cose belle intorno, quelle cose banali che poi, resti tra noi, sono fondamentali.

Questo disco riesce, con pochi tratti, a suscitare un’intensità emotiva che mi mancava, a sbloccare i comportamenti rigidi e la freddezza che ormai ci lega, e ridere di nuovo per quel bicchiere di vino. Cosa che non facevo da tempo.Snuf. Tin. Pam. La sinfonia dei cuochi. O più semplicemente di chi in cucina si diletta a far passare il tempo tra chiacchiere, un caffè, una ricetta semplice. Basta posare il gomito sul tavolo ancora apparecchiato, guardare il silenzio degli avanzi, ripensare a quella cena quando hai rovesciato il tuo bicchiere di vino sui miei pantaloni nuovi, e io ho soltanto riso forte, perché mi piacevi. Certi modi di fare sono sempre gli stessi: il dolce sottofondo dell’acqua che si scalda piano, il vapore che sale sulle pareti, sulle fotografie appese vicino alla caldaia, sui nostri cuori stesi accanto al termosifone, e io che tento inutilmente di mettere ordine dove ordine non c’è mai stato.

Queste canzoni sono bolle che salgono lentamente in superficie fino a scomparire, sbuffi di teiere mentre una tazza rischia di cadere, vetrofanie in una stanza che non vuol perdere il sapore di famiglia, il tepore di un abbraccio che ti accoglie quando torni e hai i piedi bagnati, e gli occhi umidi, e il sangue che scorre più veloce per dirti qualcosa di importante che tu forse già sai. Non so se sia postrocknouvelle cuisine, avanguardia di chi sta dietro ai fornelli: forse solo i pensieri di chi aspetta su una sedia a dondolo, e si muove piano, e ti ama mentre fai le cose di sempre; so che c’è un incanto che non va spezzato, c’è qualcosa che ti rende più leggero ed è la musica, c’è che i contorni sembrano svanire come in un sogno, e tutto è più facile, e sereno.

Quello che quotidianamente appare come rumore diventa armonia su cui costruire minuti sussurrati, la base dei tuoi momenti intimi, siano di commozione o di gioia appena accennata, siano pure di rabbia contenuta che non esplode e passa presto, prendendo coscienza delle piccole cose belle intorno, quelle cose banali che poi, resti tra noi, sono fondamentali.

Questo disco riesce, con pochi tratti, a suscitare un’intensità emotiva che mi mancava, a sbloccare i comportamenti rigidi e la freddezza che ormai ci lega, e ridere di nuovo per quel bicchiere di vino. Cosa che non facevo da tempo.

Talking Bass – jazzconvention.net

Giovanni Maier è un ottimo contrabbassista, tecnicamente dotato e non privo di creatività. Sa anche distinguersi per essere un compositore a cui non mancano le idee. The Talking Bass, suo ultimo lavoro, lo conferma ampiamente: nove brani, di cui tranne El Manda, sono di suo pugno. Siamo nella galassia free, ma non è solo questo. Serpeggiano all’interno delle composizioni e degli assolo suoni che si riconoscono nel jazz più classico o altri che ci riportano agli antipodi dell’avanguardia e del bebop. È un continuo flusso umorale che dissemina le composizioni di slanci improvvisi o di brusche frenate. Momenti di stasi e corse a capofitto, tempi che cambiano e assolo che sfociano in invenzioni corali. C’è molta “roba” in questo disco e richiede diversi ascolti per discernere e apprezzare la musica suonata. La stessa title track, che apre il cd, ci presenta, nell’interplay tra contrabbasso e viola, l’atmosfera che regnerà in The Talking Bass. L’interazione tra i due strumenti crea delle nebulose musicali, una sorta di preparazione al big bang che arriva con Disk Dosk
Ma è il duetto, tirato, d’apertura tra contrabbasso e batteria di Crayon Rouge che spinge ad usare l’aggettivo formidabile. A questo si aggiunge la chiamata alle “armi” di tromba e di un violino stridente, diretto, tagliante nell’assolo, che cattura, con forza, la melodia di supporto della batteria e del contrabbasso. La tromba, anch’essa affilata come una lama, si lancia negli spazi aprendo squarci sonori di inaudita intensità. Un gran pezzo, forse il migliore dell’intero disco. È interessante, poi, il free diDue Cellule o le variazioni timbriche di Pampaluna Leroy Vinnegar, ottava traccia, si apre con un dialogo intenso tra contrabbasso e batteria. Nel mezzo s’insinua la tromba con interventi improvvisi e di breve durata. Poi è tutto uno svolgersi di assolo dei singoli strumenti che s’incrociano magnificamente, creando melodie che seguono un credo moderno di free jazz. In ultimo Wrong is Right, un pezzo swingante ma pregno di free, arricchito da un sostenuto assolo di batteria di Scott Amendola.Giovanni Maier è un ottimo contrabbassista, tecnicamente dotato e non privo di creatività. Sa anche distinguersi per essere un compositore a cui non mancano le idee. The Talking Bass, suo ultimo lavoro, lo conferma ampiamente: nove brani, di cui tranne El Manda, sono di suo pugno. Siamo nella galassia free, ma non è solo questo. Serpeggiano all’interno delle composizioni e degli assolo suoni che si riconoscono nel jazz più classico o altri che ci riportano agli antipodi dell’avanguardia e del bebop. È un continuo flusso umorale che dissemina le composizioni di slanci improvvisi o di brusche frenate. Momenti di stasi e corse a capofitto, tempi che cambiano e assolo che sfociano in invenzioni corali. C’è molta “roba” in questo disco e richiede diversi ascolti per discernere e apprezzare la musica suonata. La stessa title track, che apre il cd, ci presenta, nell’interplay tra contrabbasso e viola, l’atmosfera che regnerà in The Talking Bass. L’interazione tra i due strumenti crea delle nebulose musicali, una sorta di preparazione al big bang che arriva con Disk Dosk
Ma è il duetto, tirato, d’apertura tra contrabbasso e batteria di Crayon Rouge che spinge ad usare l’aggettivo formidabile. A questo si aggiunge la chiamata alle “armi” di tromba e di un violino stridente, diretto, tagliante nell’assolo, che cattura, con forza, la melodia di supporto della batteria e del contrabbasso. La tromba, anch’essa affilata come una lama, si lancia negli spazi aprendo squarci sonori di inaudita intensità. Un gran pezzo, forse il migliore dell’intero disco. È interessante, poi, il free diDue Cellule o le variazioni timbriche di Pampaluna Leroy Vinnegar, ottava traccia, si apre con un dialogo intenso tra contrabbasso e batteria. Nel mezzo s’insinua la tromba con interventi improvvisi e di breve durata. Poi è tutto uno svolgersi di assolo dei singoli strumenti che s’incrociano magnificamente, creando melodie che seguono un credo moderno di free jazz. In ultimo Wrong is Right, un pezzo swingante ma pregno di free, arricchito da un sostenuto assolo di batteria di Scott Amendola.

Musica da Cucina – sentireascoltare.com

Dopo il meritato successo del primo album (anch’esso) omonimo, correva l’anno 2007, torna la Musica da Cucinadi Fabio Bonelli a solleticarci le orecchie con le inusuali frequenze di bicchieri, pentole, padelle, posate, grattugie e ammennicoli vari. Per chi non conoscesse gli ingredienti (tendenzialmente inalterati rispetto a quattro anni fa), si tratta di una ricetta a base di sontuose rarefazioni slow core di matrice Constellation, digressioni pop-folk rurali e lievi interferenze post-rock, il tutto infarcito di rumorismi concrète e condito con un pizzico di (sotto)voce.

A colpire è in primo luogo l’insospettato ventaglio di possibilità cromatiche che può nascondersi dentro ai pensili e in fondo ai cassetti, dove giacciono oggetti apparentemente insignificanti, qui abilmente maneggiati per la prepa-razione di gustose e raffinate pietanze sonore. Certo, l’inserimento di melodie vocali e soprattutto di strumenti propriamente musicali, quali chitarra, clarinetto e armonica, risulta fondamentale per la costruzione di una poetica credibile che superi i confini del gioco (le orchestrazioni minimali di Lungo il Mera), ma allo stesso tempo è il valore aggiunto delle onomatopee a fare la differenza (come le percussioni intonate in Tanta neve, piedi freddi).

Un approccio alla sostanza musicale delicato, intimo, domestico (è ovvio), come se Do Make Say ThinkThe Books e Giardini di Mirò si ritrovassero alle sei del mattino attorno a un grosso tavolo apparecchiato, nella cucina di un casolare perso in mezzo alla campagna autunnale, e iniziassero a gioche-rellare con le stoviglie, attenti a non svegliare i Matmos che ancora dormono al piano di sopra. Questo disco non cambierà la storia, ma ha la malinconia della reminiscenza, l’aroma del primo caffè e il fragile calore delle braci sopite.Dopo il meritato successo del primo album (anch’esso) omonimo, correva l’anno 2007, torna la Musica da Cucinadi Fabio Bonelli a solleticarci le orecchie con le inusuali frequenze di bicchieri, pentole, padelle, posate, grattugie e ammennicoli vari. Per chi non conoscesse gli ingredienti (tendenzialmente inalterati rispetto a quattro anni fa), si tratta di una ricetta a base di sontuose rarefazioni slow core di matrice Constellation, digressioni pop-folk rurali e lievi interferenze post-rock, il tutto infarcito di rumorismi concrète e condito con un pizzico di (sotto)voce.

A colpire è in primo luogo l’insospettato ventaglio di possibilità cromatiche che può nascondersi dentro ai pensili e in fondo ai cassetti, dove giacciono oggetti apparentemente insignificanti, qui abilmente maneggiati per la prepa-razione di gustose e raffinate pietanze sonore. Certo, l’inserimento di melodie vocali e soprattutto di strumenti propriamente musicali, quali chitarra, clarinetto e armonica, risulta fondamentale per la costruzione di una poetica credibile che superi i confini del gioco (le orchestrazioni minimali di Lungo il Mera), ma allo stesso tempo è il valore aggiunto delle onomatopee a fare la differenza (come le percussioni intonate in Tanta neve, piedi freddi).

Un approccio alla sostanza musicale delicato, intimo, domestico (è ovvio), come se Do Make Say ThinkThe Books e Giardini di Mirò si ritrovassero alle sei del mattino attorno a un grosso tavolo apparecchiato, nella cucina di un casolare perso in mezzo alla campagna autunnale, e iniziassero a gioche-rellare con le stoviglie, attenti a non svegliare i Matmos che ancora dormono al piano di sopra. Questo disco non cambierà la storia, ma ha la malinconia della reminiscenza, l’aroma del primo caffè e il fragile calore delle braci sopite.

Musica da Cucina – ondarock.it

Visto all’opera nel tour italiano delle Amiina del 2010 e con un recente passato nell’indie-rock band dei Milaus in qualità di voce e chitarre, Fabio Bonelli – aliasMusica Da Cucina – a distanza di cinque anni dall’album di debutto, ritorna con questo nuovo lavoro, – un gradevole digipack – merito dell’etichetta indipendente milanese Long Song Records.
Fra gli audio credits del booklet troviamo: pentole, grattugie, mestoli, padelle intonate, mucchio di cucchiaini, sbattiuova amplificato, carta stagnola, vecchie posate d’argento, piattini da caffè, imbuti percossi, glockenspiel di cucchiai, voce cantata in teiera e carta stagnola, fischio con cannuccia, pentolone scolapasta, bottiglie soffiate, tortiera percossa con mestolo di legno, pentola sfregata con mestolo di legno, cucchiaio di legno su tagliere, orologio da muro, stufa a legna, coppette porta gelato e infine chitarra suonata con coltello. Queste poche righe già basterebbero per descrivere l’album.
Ad essere sincero, tutta questa stravagante strumentazione sembra quasi somigliare all’inventario – redatto dopo il saccheggio della propria cucina a causa di turbolenti poltergeist – del peggiore chef in circolazione. In verità, e utilizzando sempre termini culinari, se quei particolari oggetti sonori sono come il pane, occorre a questo punto individuare il companatico; che è rappresentato a dovere dalle poetiche armonie di strumenti più tradizionali: come il clarinetto, l’armonica e la chitarra; nonché la voce – presente però solo in alcuni brani – dello stesso Fabio Bonelli.

Sommate, fate lievitare bene il tutto, ed ecco pronto il risultato finale, ossia “Musica Da Cucina”.
La ricetta di questa dolce favola comincia con un set di posate d’acciaio inox 18/10 che si fonde a tonalità che cavalcano il dream-folk (“Today”), mentre nel frattempo, romantiche percussioni di marimba, avvolte da un’eterea voce femminile, dipingono paesaggi invernali e leopardiani (“Tanta Neve, Piedi Freddi”). Incastonando alla perfezione i rumori derivati da tutti quegli oggetti da cucina con le avvolgenti e passionali note di clarinetto (“Lungo Il Mera”) e le scintillanti armoniche (“Elvira E Amelia”, “For Ellen”), il polistrumentista e rumorista Fabio Bonelli fa bingo, riuscendo così a trovare la giusta formula vincente.

È proprio attraverso la gestione dei rumori e la mescolanza di svariate sonorità – dal folk alla musica concreta, passando attraverso una sorta di rumoristica sperimentale – che “Musica Da Cucina” si candida di diritto come una delle migliori uscite discografiche di quel fitto sottobosco musicale italiano, sempre colmo di gradite sorprese.

(22/12/2011)

Visto all’opera nel tour italiano delle Amiina del 2010 e con un recente passato nell’indie-rock band dei Milaus in qualità di voce e chitarre, Fabio Bonelli – aliasMusica Da Cucina – a distanza di cinque anni dall’album di debutto, ritorna con questo nuovo lavoro, – un gradevole digipack – merito dell’etichetta indipendente milanese Long Song Records.
Fra gli audio credits del booklet troviamo: pentole, grattugie, mestoli, padelle intonate, mucchio di cucchiaini, sbattiuova amplificato, carta stagnola, vecchie posate d’argento, piattini da caffè, imbuti percossi, glockenspiel di cucchiai, voce cantata in teiera e carta stagnola, fischio con cannuccia, pentolone scolapasta, bottiglie soffiate, tortiera percossa con mestolo di legno, pentola sfregata con mestolo di legno, cucchiaio di legno su tagliere, orologio da muro, stufa a legna, coppette porta gelato e infine chitarra suonata con coltello. Queste poche righe già basterebbero per descrivere l’album.
Ad essere sincero, tutta questa stravagante strumentazione sembra quasi somigliare all’inventario – redatto dopo il saccheggio della propria cucina a causa di turbolenti poltergeist – del peggiore chef in circolazione. In verità, e utilizzando sempre termini culinari, se quei particolari oggetti sonori sono come il pane, occorre a questo punto individuare il companatico; che è rappresentato a dovere dalle poetiche armonie di strumenti più tradizionali: come il clarinetto, l’armonica e la chitarra; nonché la voce – presente però solo in alcuni brani – dello stesso Fabio Bonelli.

Sommate, fate lievitare bene il tutto, ed ecco pronto il risultato finale, ossia “Musica Da Cucina”.
La ricetta di questa dolce favola comincia con un set di posate d’acciaio inox 18/10 che si fonde a tonalità che cavalcano il dream-folk (“Today”), mentre nel frattempo, romantiche percussioni di marimba, avvolte da un’eterea voce femminile, dipingono paesaggi invernali e leopardiani (“Tanta Neve, Piedi Freddi”). Incastonando alla perfezione i rumori derivati da tutti quegli oggetti da cucina con le avvolgenti e passionali note di clarinetto (“Lungo Il Mera”) e le scintillanti armoniche (“Elvira E Amelia”, “For Ellen”), il polistrumentista e rumorista Fabio Bonelli fa bingo, riuscendo così a trovare la giusta formula vincente.

È proprio attraverso la gestione dei rumori e la mescolanza di svariate sonorità – dal folk alla musica concreta, passando attraverso una sorta di rumoristica sperimentale – che “Musica Da Cucina” si candida di diritto come una delle migliori uscite discografiche di quel fitto sottobosco musicale italiano, sempre colmo di gradite sorprese.

(22/12/2011)

Mucho Acustica – Musica Jazz

Tutti i talenti del veneziano Bittolo Bon sono bene in mostra in questo ottimo disco quasi completamente improvvisato. Vi si riconoscono una logica impressionante nel creare sul momento, una personalità ben delineata (capace di sconvolgere ogni forma troppo prevedibile) e il gusto di suonare con un piglio ricco di spirito e di sarcasmo. Certo, i riferimenti a Ornette non mancano – nella presenza dell’ospite d’onore Tacuma, nella formazione con doppia batteria, in qualche passaggio sassofonistico e perfino nella storpiatura Tamarrow Is The Question – ma poi le analogie non si trasformano mai in un adeguamento supino.

La musica degli Original Pigneto Stompers sgorga liberamente dalle tessiture nodose di chitarre e basso (su cui si innesta un sassofono laconico: Simpri Indenant) o prende corpo su ritmiche reiterate e insistenti (Calypso de Pelo) e le soluzioni più imprevedibili sono a portata di mano: dall’anarchia al funk, dal punk swing di Stoppani Stomp al blues di The Day Sandro Bondi Stood Still. A proposito: che siano dedicati a lui i tre schiaffoni immortalati in copertina?Tutti i talenti del veneziano Bittolo Bon sono bene in mostra in questo ottimo disco quasi completamente improvvisato. Vi si riconoscono una logica impressionante nel creare sul momento, una personalità ben delineata (capace di sconvolgere ogni forma troppo prevedibile) e il gusto di suonare con un piglio ricco di spirito e di sarcasmo. Certo, i riferimenti a Ornette non mancano – nella presenza dell’ospite d’onore Tacuma, nella formazione con doppia batteria, in qualche passaggio sassofonistico e perfino nella storpiatura Tamarrow Is The Question – ma poi le analogie non si trasformano mai in un adeguamento supino.

La musica degli Original Pigneto Stompers sgorga liberamente dalle tessiture nodose di chitarre e basso (su cui si innesta un sassofono laconico: Simpri Indenant) o prende corpo su ritmiche reiterate e insistenti (Calypso de Pelo) e le soluzioni più imprevedibili sono a portata di mano: dall’anarchia al funk, dal punk swing di Stoppani Stomp al blues di The Day Sandro Bondi Stood Still. A proposito: che siano dedicati a lui i tre schiaffoni immortalati in copertina?