Is This Music?

Music, once you’ve played it, it’s gone, in the air, and you can never capture it again…(Eric Dolphy)

The vibration of the gongs, the air in motion, sheets of sounds spreading out of skins and metals, the abstract geometrical encounters of rhythms and figures, beauty of the opposites complementing each other, the night & day/ male & female / black & white of life, the perpetual motion that keeps things rolling, makes you move (and smile…) and makes our lives happier, worth being lived. Music is a healer, music is a blessing.

This recording is dedicated to

the living memory of David Lee Searcy,

master musician, teacher, friend.

(Oakland/S.Francisco 1946 – Milano 2011)

Among the many great experiences I’ve had through my whole life as a musician, meeting David Lee Searcy was one of the most extraordinary, and a blessing. Not only I had the good fortune to study with him, we also became friends and shared some deep moments talkin’, eating, rehearsing, playing and recording as “Moon On The Water”, the percussion trio we had with Jonathan Scully. We also spent time together listening to Jimi Hendrix, a common passion, actually something not so common for a “classical” musician. But Dave was more than that, besides the monster tympanist/keeper of the flame of a genuine European playing tradition, he was a free thinker/free spirit, inspirer of people, a one-of-a-kind type of person with a broad landscape and vision in front of him, in part due – I like to think so – to his Oakland/S.Francisco-Bay Area roots. When I think of him, I can’t but remember the many times he succeeded visualizing a sound through words and images, some sort of a magic quality I only found in him. This way, with this recording, I feel like he’s somehow living through my playing, every time I try to find the”right” sound.

So long, Dave, the one and only “Moon One”,

see you there… on the Moon.

Tiziano Tononi,”Tizi”, Moon Three. Music, once you’ve played it, it’s gone, in the air, and you can never capture it again…(Eric Dolphy)

The vibration of the gongs, the air in motion, sheets of sounds spreading out of skins and metals, the abstract geometrical encounters of rhythms and figures, beauty of the opposites complementing each other, the night & day/ male & female / black & white of life, the perpetual motion that keeps things rolling, makes you move (and smile…) and makes our lives happier, worth being lived. Music is a healer, music is a blessing.

This recording is dedicated to

the living memory of David Lee Searcy,

master musician, teacher, friend.

(Oakland/S.Francisco 1946 – Milano 2011)

Among the many great experiences I’ve had through my whole life as a musician, meeting David Lee Searcy was one of the most extraordinary, and a blessing. Not only I had the good fortune to study with him, we also became friends and shared some deep moments talkin’, eating, rehearsing, playing and recording as “Moon On The Water”, the percussion trio we had with Jonathan Scully. We also spent time together listening to Jimi Hendrix, a common passion, actually something not so common for a “classical” musician. But Dave was more than that, besides the monster tympanist/keeper of the flame of a genuine European playing tradition, he was a free thinker/free spirit, inspirer of people, a one-of-a-kind type of person with a broad landscape and vision in front of him, in part due – I like to think so – to his Oakland/S.Francisco-Bay Area roots. When I think of him, I can’t but remember the many times he succeeded visualizing a sound through words and images, some sort of a magic quality I only found in him. This way, with this recording, I feel like he’s somehow living through my playing, every time I try to find the”right” sound.

So long, Dave, the one and only “Moon One”,

see you there… on the Moon.

Tiziano Tononi,”Tizi”, Moon Three.

orynx-improvandsounds su The Sauna Session

Lacus Amoenus est un groupe free-jazz relativement punk qui ne se prend pas au sérieux avec le guitariste Simone Massaron (electric et acoustic guitars, fretless guitar, lapsteel guitar, effects), Glauco Benedetti au tuba, le batteur Tommaso Capellato et Peter Evans, crédité trompette et piccolo trumpet. Quand on tend l’oreille, Bittolo Bon est un sérieux client qui a une bonne culture pratique du jazz. Le groupe dépote et déménage avec ou sans clin d’yeux avec une réelle efficacité. Le projet Lacus Amoenus est un croisement entre une approche savante et éduquée du jazz libre (PB Bon et Evans) et un esprit punk (la guitare de Massaron) où le côté parfois noise du trompettiste trouve un exutoire. Onze morceaux où on ne se prend pas au sérieux tout en jouant solide et dans lesquels Evans s’intègre parfaitement. Les titres sont à coucher dehors mais la musique est vraiment bonne et la capacité à jouer « lisible » et efficace du batteur et du guitariste apporte une dynamique bienvenue. Des changements fréquents de registre et de rythmique et l’utilisation intelligente des effets stimulent l’écoute et l’attention, mettant en valeur la présence de Peter Evans. Il y fait son travail avec la plus haute conscience musicale enrichissant chaque séquence où il intervient par des nuances toujours renouvelées et des idées remarquables. Comme ce beau duo guitare acoustique et trompette dans le troisième morceau. Excellent! Un beau travail collectif ! Et Evans se révèle l’héritier le plus sérieux de Booker Little, Kenny Wheeler et du Toshinori Kondo de 79/80/81 et un des musiciens les plus originaux d’aujourd’hui.Lacus Amoenus est un groupe free-jazz relativement punk qui ne se prend pas au sérieux avec le guitariste Simone Massaron (electric et acoustic guitars, fretless guitar, lapsteel guitar, effects), Glauco Benedetti au tuba, le batteur Tommaso Capellato et Peter Evans, crédité trompette et piccolo trumpet. Quand on tend l’oreille, Bittolo Bon est un sérieux client qui a une bonne culture pratique du jazz. Le groupe dépote et déménage avec ou sans clin d’yeux avec une réelle efficacité. Le projet Lacus Amoenus est un croisement entre une approche savante et éduquée du jazz libre (PB Bon et Evans) et un esprit punk (la guitare de Massaron) où le côté parfois noise du trompettiste trouve un exutoire. Onze morceaux où on ne se prend pas au sérieux tout en jouant solide et dans lesquels Evans s’intègre parfaitement. Les titres sont à coucher dehors mais la musique est vraiment bonne et la capacité à jouer « lisible » et efficace du batteur et du guitariste apporte une dynamique bienvenue. Des changements fréquents de registre et de rythmique et l’utilisation intelligente des effets stimulent l’écoute et l’attention, mettant en valeur la présence de Peter Evans. Il y fait son travail avec la plus haute conscience musicale enrichissant chaque séquence où il intervient par des nuances toujours renouvelées et des idées remarquables. Comme ce beau duo guitare acoustique et trompette dans le troisième morceau. Excellent! Un beau travail collectif ! Et Evans se révèle l’héritier le plus sérieux de Booker Little, Kenny Wheeler et du Toshinori Kondo de 79/80/81 et un des musiciens les plus originaux d’aujourd’hui.

Orynx – Improv' and Sounds su The Vancouver Tapes

Image très floue sur la pochette (peinture ??), enregistrement à Vancouver en 1999, nom de groupe improbable. Les titres : Subterranean Streams of Consciousness, Shadows of the Night. Un moto dans le texte de pochette : My Roots are in my record player. Ne vous fiez pas aux apparences, William Parker joue ici avec deux grands du jazz libre européen en apportant toutes les couleurs requises (flûtes, guimbri) : le batteur Tiziano Tononi auteur de la longue suite de 42 minutes de Streams et de Shadows et son acolyte de toujours, le saxophoniste Daniele Cavallanti. Superbe, épique, intense et du point de vue du saxophone ténor, de haute volée. Quant au sax baryton, c’est vraiment du solide ! William Parker a souvent joué avec les regrettés Glenn Spearman, David S Ware et Fred Anderson, sans oublier Edward Kidd Jordan. Cavallanti tient la comparaison à son avantage : son abattage et l’articulation de son jeu s’imposent naturellement. L’enregistrement n’est sans soute pas idéal, mais la qualité de la musique jouée est indubitable. Quand Tononi empoigne ses congas, on entend assez clairement la basse de Parker vrombir et tressauter d’aise dans ses grands écarts africains. Il y a une réelle dimension africaine et caraïbe dans leur musique libérée des carcans du jazz de festival bien-comme-il faut. Une authentique célébration du rythme et de la frénésie de la musique afro-américaine des Coltrane, Blackwell, Cherry. Des types avec un tel métier pourraient se contenter de faire du jazz rondouillard pour magazine cucul et sillonner tous les festivals bien-pensants. Ils ont choisi une voie authentique, engagée et difficile (tenir la scène avec un morceau de quarante minutes !) dans une musique mouvante qui se réfère à la Great Black Music militante. Et qui se teinte d’orientalisme dans la deuxième partie (Shadows of the Night, 33 :31) avec le ney de William Parker (ou Cavallanti) et le tabla de Tononi pour retrouver ensuite des accents africains inédits. Malgré la durée en dizaines de minutes, le temps passe très agréablement. C’est un peu dommage que le son de l’enregistrement n’est pas tout à fait à la hauteur, surtout pour pouvoir goûter l’interaction batterie et basse, mais suffisant pour que le plaisir de la découverte reste intact. Cavallanti évoque un penchant rollinsien avec une puissance et un mordant qui ne trompent pas. Et finit par évoquer Albert Ayler le plus simplement du monde dans l’esprit de la fameuse suite de Don Cherry. C’est dire ! Remarquable !! Image très floue sur la pochette (peinture ??), enregistrement à Vancouver en 1999, nom de groupe improbable. Les titres : Subterranean Streams of Consciousness, Shadows of the Night. Un moto dans le texte de pochette : My Roots are in my record player. Ne vous fiez pas aux apparences, William Parker joue ici avec deux grands du jazz libre européen en apportant toutes les couleurs requises (flûtes, guimbri) : le batteur Tiziano Tononi auteur de la longue suite de 42 minutes de Streams et de Shadows et son acolyte de toujours, le saxophoniste Daniele Cavallanti. Superbe, épique, intense et du point de vue du saxophone ténor, de haute volée. Quant au sax baryton, c’est vraiment du solide ! William Parker a souvent joué avec les regrettés Glenn Spearman, David S Ware et Fred Anderson, sans oublier Edward Kidd Jordan. Cavallanti tient la comparaison à son avantage : son abattage et l’articulation de son jeu s’imposent naturellement. L’enregistrement n’est sans soute pas idéal, mais la qualité de la musique jouée est indubitable. Quand Tononi empoigne ses congas, on entend assez clairement la basse de Parker vrombir et tressauter d’aise dans ses grands écarts africains. Il y a une réelle dimension africaine et caraïbe dans leur musique libérée des carcans du jazz de festival bien-comme-il faut. Une authentique célébration du rythme et de la frénésie de la musique afro-américaine des Coltrane, Blackwell, Cherry. Des types avec un tel métier pourraient se contenter de faire du jazz rondouillard pour magazine cucul et sillonner tous les festivals bien-pensants. Ils ont choisi une voie authentique, engagée et difficile (tenir la scène avec un morceau de quarante minutes !) dans une musique mouvante qui se réfère à la Great Black Music militante. Et qui se teinte d’orientalisme dans la deuxième partie (Shadows of the Night, 33 :31) avec le ney de William Parker (ou Cavallanti) et le tabla de Tononi pour retrouver ensuite des accents africains inédits. Malgré la durée en dizaines de minutes, le temps passe très agréablement. C’est un peu dommage que le son de l’enregistrement n’est pas tout à fait à la hauteur, surtout pour pouvoir goûter l’interaction batterie et basse, mais suffisant pour que le plaisir de la découverte reste intact. Cavallanti évoque un penchant rollinsien avec une puissance et un mordant qui ne trompent pas. Et finit par évoquer Albert Ayler le plus simplement du monde dans l’esprit de la fameuse suite de Don Cherry. C’est dire ! Remarquable !!

The New York City Jazz Record parla di "The Vancouver Tapes"

The Vancouver Tapes documents Parker ’s appearance at the 1999 edition of that city’s Jazz Festival, his first-ever encounter with the Italian pairing of drummer Tiziano Tononi and reedplayer Daniele Cavallanti. A generous 76-minute program encompasses two sets, revealing a threesome who punch above their weight in a rousing free jazz bout. Milanese Cavallanti and Tononi are longtime colleagues, waxing homages to Rahsaan Roland Kirk, Don Cherry and Ornette Coleman, though perhaps best known as mainstays of the Instabile Orchestra.
Parker ’s multidirectional propulsion, abetted by Tiziano’s widescreen drumming, allows Cavallanti to take off in whatever direction he wishes, most usually energetic Ayler-inspired overblowing. The trio also quotes liberally from Ayler ’s songbook, notably at the conclusion of “Shadows Of The Night”. Each set follows a similar trajectory, from an atmospheric start featuring Cavallanti’s flute in tandem with Parker ’s insistent bowing through to spirited, even ecstatic, interaction. Audience conversation intrudes towards the end to betray the origin as a bootleg tape, but the slightly murky sound doesn’t disguise the chemistry between the threesome.The Vancouver Tapes documents Parker ’s appearance at the 1999 edition of that city’s Jazz Festival, his first-ever encounter with the Italian pairing of drummer Tiziano Tononi and reedplayer Daniele Cavallanti. A generous 76-minute program encompasses two sets, revealing a threesome who punch above their weight in a rousing free jazz bout. Milanese Cavallanti and Tononi are longtime colleagues, waxing homages to Rahsaan Roland Kirk, Don Cherry and Ornette Coleman, though perhaps best known as mainstays of the Instabile Orchestra.
Parker ’s multidirectional propulsion, abetted by Tiziano’s widescreen drumming, allows Cavallanti to take off in whatever direction he wishes, most usually energetic Ayler-inspired overblowing. The trio also quotes liberally from Ayler ’s songbook, notably at the conclusion of “Shadows Of The Night”. Each set follows a similar trajectory, from an atmospheric start featuring Cavallanti’s flute in tandem with Parker ’s insistent bowing through to spirited, even ecstatic, interaction. Audience conversation intrudes towards the end to betray the origin as a bootleg tape, but the slightly murky sound doesn’t disguise the chemistry between the threesome.

All About Jazz Italia parla di "Chaos and Order"

No Pair, il quartetto guidato da Francesco Chiapperini, ha già al proprio attivo una collaborazione importante, dello scorso anno con Tim Berne. È una formazione compatta e ben amalgamata, che interpreta le musiche del leader con forte adesione emotiva e convinzione, mettendo in scena con efficacia i contrasti timbrici, dinamici e stilistici proposti dalle belle composizioni. L’assenza del basso nell’organico strumentale allarga gli spazi, lasciando alla chitarra elettrica di Dario Trapani (e alle sue pedaliere) l’incombenza, discontinua, di disegnare linee di basso.

Chiapperini, altrove anche sassofonista contralto e flautista (di lui ricordiamo, tra l’altro, almeno l’Extemporary Vision Ensemble, dedicato a Massimo Urbani), limita qui il suo apporto all’utilizzo dei clarinetti (soprano e basso) per delineare una delle caratteristiche principali del quartetto: il contrasto tra le proprie ance e quelle del sax tenore di Gianluca Elia. Ulteriore fonte di opposizione e rispecchiamento è quella che pone in continuo rapporto dialettico l’elemento acustico e quello elettrico.

La musica di questo Chaos and Order, come recita lo stesso titolo, si alimenta di tali opposizioni e della loro continua metamorfosi, trascorrendo con fluidità dalle atmosfere incandescenti, scandite con forza dalla batteria di Antonio Fusco e dalla chitarra di Trapani, a quelle più ipnotiche e visionarie, in cui gli strumenti si fondono e trovano svariate forme e sfumature alla propria mescolanza. La duttilità nei ruoli è supportata anche dalla varietà stilistica proposta dal quartetto: la matrice fondamentale è quella del jazz, ma gli stimoli si affacciano su tutta la contemporaneità, guardando a rock, jungle, noise…

Tra i brani del CD, tutti degni di considerazione, ci piace segnalare la title-track posta in chiusra, dove la ricerca timbrica dell’introduzione (affidata alle alchimie di Trapani) scivola in un motivo circolare dei fiati (di segno minimalista) e sfocia poi in un riff dalle tipiche connotazioni hard rock, che però è di continuo frantumato e animato da digressioni, cambi di rotta, inserti free densi di humor.

Ottimo lavoro. **** 4 stelleNo Pair, il quartetto guidato da Francesco Chiapperini, ha già al proprio attivo una collaborazione importante, dello scorso anno con Tim Berne. È una formazione compatta e ben amalgamata, che interpreta le musiche del leader con forte adesione emotiva e convinzione, mettendo in scena con efficacia i contrasti timbrici, dinamici e stilistici proposti dalle belle composizioni. L’assenza del basso nell’organico strumentale allarga gli spazi, lasciando alla chitarra elettrica di Dario Trapani (e alle sue pedaliere) l’incombenza, discontinua, di disegnare linee di basso.

Chiapperini, altrove anche sassofonista contralto e flautista (di lui ricordiamo, tra l’altro, almeno l’Extemporary Vision Ensemble, dedicato a Massimo Urbani), limita qui il suo apporto all’utilizzo dei clarinetti (soprano e basso) per delineare una delle caratteristiche principali del quartetto: il contrasto tra le proprie ance e quelle del sax tenore di Gianluca Elia. Ulteriore fonte di opposizione e rispecchiamento è quella che pone in continuo rapporto dialettico l’elemento acustico e quello elettrico.

La musica di questo Chaos and Order, come recita lo stesso titolo, si alimenta di tali opposizioni e della loro continua metamorfosi, trascorrendo con fluidità dalle atmosfere incandescenti, scandite con forza dalla batteria di Antonio Fusco e dalla chitarra di Trapani, a quelle più ipnotiche e visionarie, in cui gli strumenti si fondono e trovano svariate forme e sfumature alla propria mescolanza. La duttilità nei ruoli è supportata anche dalla varietà stilistica proposta dal quartetto: la matrice fondamentale è quella del jazz, ma gli stimoli si affacciano su tutta la contemporaneità, guardando a rock, jungle, noise…

Tra i brani del CD, tutti degni di considerazione, ci piace segnalare la title-track posta in chiusra, dove la ricerca timbrica dell’introduzione (affidata alle alchimie di Trapani) scivola in un motivo circolare dei fiati (di segno minimalista) e sfocia poi in un riff dalle tipiche connotazioni hard rock, che però è di continuo frantumato e animato da digressioni, cambi di rotta, inserti free densi di humor.

Ottimo lavoro. **** 4 stelle

Distorsioni parla di Chaos And Order

Fa molto piacere trovarsi di fronte a dei lavori che, non rispondendo necessariamente ad una comoda classificazione di genere, sembrano riflettere una scelta o una necessità di resistenza alla crescente entropia culturale che pervade il contemporaneo. Venendo al dunque: No Pair è uno dei numerosi progetti capitanati dal sassofonista e clarinettista Francesco Chiapperini, talentuoso musicista pugliese che, insieme al suo combo, dimostra di sapere bene come il jazz non sia la stanca riproposizione di alcune lezioncine accademiche, quanto piuttosto un’attitudine inclusiva capace continuamente di rinnovare se stessa. Ve lo diciamo subito e senza stancanti giri di parole: “Chaos And Order” è davvero un grande disco, ricco di numerose spinte centrifughe, esercitate anche da chiare influenze noise e post-core, che trovano un efficace complemento nel rigore delle partiture scritte da Chiapperini.

Ottima la padronanza della dinamica da parte di tutto il gruppo nell’elaborare atmosfere rarefatte ma tese che, in equilibrio tra parti scritte ed improvvisazione, evolvono in maniera del tutto naturale in risoluzioni a dir poco avvincenti nei quali dagli ostinati sentiamo liberarsi furiose urla di sax e clarinetto basso, esaltanti sferragliate di chitarra ed un drumming impetuoso ma sempre attento. I temi, dalle buone peculiarità narrative, spesso offrono la possibilità al voicing collettivo di intrecciarsi nel gioco di Francesco_sito-300x200scambi tra unisono e contrappunto, sfruttando le possibilità timbriche e le potenzialità poliritmiche del quartetto. Intelligenza, padronanza tecnica, stile, maturità nell’interplay e sicuramente una buona dose di divertimento vengono sprigionate da queste sei tracce, ognuna delle quali potrebbe essere la migliore dell’album nel momento in cui la si ascolta. A tratti potrebbero venire in mente Charles Mingus o Eric Dolphy e immediatamente dopo Marc Ribot oppure John Scofield fino ad arrivare a The Jesus Lizard. Poco importa cercare di stabilire da dove vengano i No Pair, molto più importante è ascoltare dove stiano andando; sicuramente in una direzione in cui incontrando delle frontiere è bene che queste vengano superate. Davvero un buon ascolto.
Voto: 8/10
Fa molto piacere trovarsi di fronte a dei lavori che, non rispondendo necessariamente ad una comoda classificazione di genere, sembrano riflettere una scelta o una necessità di resistenza alla crescente entropia culturale che pervade il contemporaneo. Venendo al dunque: No Pair è uno dei numerosi progetti capitanati dal sassofonista e clarinettista Francesco Chiapperini, talentuoso musicista pugliese che, insieme al suo combo, dimostra di sapere bene come il jazz non sia la stanca riproposizione di alcune lezioncine accademiche, quanto piuttosto un’attitudine inclusiva capace continuamente di rinnovare se stessa. Ve lo diciamo subito e senza stancanti giri di parole: “Chaos And Order” è davvero un grande disco, ricco di numerose spinte centrifughe, esercitate anche da chiare influenze noise e post-core, che trovano un efficace complemento nel rigore delle partiture scritte da Chiapperini.

Ottima la padronanza della dinamica da parte di tutto il gruppo nell’elaborare atmosfere rarefatte ma tese che, in equilibrio tra parti scritte ed improvvisazione, evolvono in maniera del tutto naturale in risoluzioni a dir poco avvincenti nei quali dagli ostinati sentiamo liberarsi furiose urla di sax e clarinetto basso, esaltanti sferragliate di chitarra ed un drumming impetuoso ma sempre attento. I temi, dalle buone peculiarità narrative, spesso offrono la possibilità al voicing collettivo di intrecciarsi nel gioco di Francesco_sito-300x200scambi tra unisono e contrappunto, sfruttando le possibilità timbriche e le potenzialità poliritmiche del quartetto. Intelligenza, padronanza tecnica, stile, maturità nell’interplay e sicuramente una buona dose di divertimento vengono sprigionate da queste sei tracce, ognuna delle quali potrebbe essere la migliore dell’album nel momento in cui la si ascolta. A tratti potrebbero venire in mente Charles Mingus o Eric Dolphy e immediatamente dopo Marc Ribot oppure John Scofield fino ad arrivare a The Jesus Lizard. Poco importa cercare di stabilire da dove vengano i No Pair, molto più importante è ascoltare dove stiano andando; sicuramente in una direzione in cui incontrando delle frontiere è bene che queste vengano superate. Davvero un buon ascolto.
Voto: 8/10

Free Fall Jazz parla di The Vancouver Tapes

I più attenti ricorderanno che William Parker, assieme ad altri ospiti, ha già suonato con gli Udu Calls (alias il fiatista Daniele Cavallanti e il batterista Tiziano Tononi) in occasione di ‘Spirits Up Above’ del 2006. ‘The Vancouver Tapes’, che vede coinvolti solo i due musicisti nostrani e il bassista della Grande Mela, non rappresenta però il passo successivo a quella collaborazione, bensì una sorta di prequel. Le registrazioni risalgono infatti al Vancouver Jazz Festival del 1999, frutto di un DAT inaspettatamente ritrovato da Tononi. La qualità audio è, prevedibilmente, abbastanza cruda (ma comunque più che sufficiente), fattore che se da una parte potrebbe scoraggiare certi puristi del suono, dall’altra riesce a rendere bene l’idea dell’impatto e della “ruvidità” che il trio ha sprigionato sul palco quel giorno di Giugno di ormai quasi sedici anni fa.

Musicalmente i territori sono grossomodo quelli che potete aspettarvi se avete un po’ di familiarità coi nomi implicati, ossia un free jazz che celebra gli anni d’oro newyorkesi del genere, abbeverandosi non solo dai più “ovvi” (Ayler in primis, Don Cherry, finanche Marion Brown), ma anche e soprattutto dal sottobosco dei vari Marzette Watts e Frank Lowe. Il tutto si snoda in due “macigni” della durata rispettivamente di 42 e 33 minuti, dei quali il più riuscito è senz’altro il secondo, ‘Shadows Of The Night’, meno caotico dell’iniziale ‘Subterranean Stream Of Consciousness’, diviso tra ottime parentesi atmosferiche (l’intro con il flauto ney, per esempio) e momenti più ritmati che spesso tentano di seguire qualche spunto melodico, restando lontani da certi parossismi fini a se stessi anche nei passaggi più concitati. Il robusto contrabasso di Parker resta punto di riferimento e spina dorsale, mentre i due soci si alternano con disinvoltura con più di uno strumento: tenore e baritono per Cavallanti, percussioni di vario genere e numero per Tononi, che spesso assume anche il ruolo di “guida”, pur senza mai peccare di eccessiva invadenza.

Non un disco consigliato a tutti, ma per chi ama il genere una possibilità è quasi imperativaI più attenti ricorderanno che William Parker, assieme ad altri ospiti, ha già suonato con gli Udu Calls (alias il fiatista Daniele Cavallanti e il batterista Tiziano Tononi) in occasione di ‘Spirits Up Above’ del 2006. ‘The Vancouver Tapes’, che vede coinvolti solo i due musicisti nostrani e il bassista della Grande Mela, non rappresenta però il passo successivo a quella collaborazione, bensì una sorta di prequel. Le registrazioni risalgono infatti al Vancouver Jazz Festival del 1999, frutto di un DAT inaspettatamente ritrovato da Tononi. La qualità audio è, prevedibilmente, abbastanza cruda (ma comunque più che sufficiente), fattore che se da una parte potrebbe scoraggiare certi puristi del suono, dall’altra riesce a rendere bene l’idea dell’impatto e della “ruvidità” che il trio ha sprigionato sul palco quel giorno di Giugno di ormai quasi sedici anni fa.

Musicalmente i territori sono grossomodo quelli che potete aspettarvi se avete un po’ di familiarità coi nomi implicati, ossia un free jazz che celebra gli anni d’oro newyorkesi del genere, abbeverandosi non solo dai più “ovvi” (Ayler in primis, Don Cherry, finanche Marion Brown), ma anche e soprattutto dal sottobosco dei vari Marzette Watts e Frank Lowe. Il tutto si snoda in due “macigni” della durata rispettivamente di 42 e 33 minuti, dei quali il più riuscito è senz’altro il secondo, ‘Shadows Of The Night’, meno caotico dell’iniziale ‘Subterranean Stream Of Consciousness’, diviso tra ottime parentesi atmosferiche (l’intro con il flauto ney, per esempio) e momenti più ritmati che spesso tentano di seguire qualche spunto melodico, restando lontani da certi parossismi fini a se stessi anche nei passaggi più concitati. Il robusto contrabasso di Parker resta punto di riferimento e spina dorsale, mentre i due soci si alternano con disinvoltura con più di uno strumento: tenore e baritono per Cavallanti, percussioni di vario genere e numero per Tononi, che spesso assume anche il ruolo di “guida”, pur senza mai peccare di eccessiva invadenza.

Non un disco consigliato a tutti, ma per chi ama il genere una possibilità è quasi imperativa

Kathodic : Sauna Session

Libera da ogni ortodossia di genere “The Sauna Session”.
Brillante, scavezzacollo, abrasiva ciò che basta.
Che mette insieme i nostri Glauco Benedetti (tuba), Piero Bittolo Bon (fiati e no input electronics), Simone Massaron e le sue corde, Tommaso Cappellato alla batteria e la tromba del newyorchese Peter Evans.
Inarrestabili e genialmente slogati, a buttar nel calderone free, pose da soundtrack western, rarefazioni avant, brume folk e labbra secche da blues cubista, parecchia elettronica rintronata ad intrufolarsi ovunque, grattuge metalliche stecche/avvelenate, inciampi e microfoni lasciati aperti.
In scioltezza lisergico/sudata da piccola Arkestra contemporanea.
Da un incontro occasionale non si può chieder di più.
**** 4 stelle Libera da ogni ortodossia di genere “The Sauna Session”.
Brillante, scavezzacollo, abrasiva ciò che basta.
Che mette insieme i nostri Glauco Benedetti (tuba), Piero Bittolo Bon (fiati e no input electronics), Simone Massaron e le sue corde, Tommaso Cappellato alla batteria e la tromba del newyorchese Peter Evans.
Inarrestabili e genialmente slogati, a buttar nel calderone free, pose da soundtrack western, rarefazioni avant, brume folk e labbra secche da blues cubista, parecchia elettronica rintronata ad intrufolarsi ovunque, grattuge metalliche stecche/avvelenate, inciampi e microfoni lasciati aperti.
In scioltezza lisergico/sudata da piccola Arkestra contemporanea.
Da un incontro occasionale non si può chieder di più.
**** 4 stelle